

Publié par Priscilla Beccari
Priscilla Beccari voyage dans des cultures anciennes jusqu’à l’Antiquité pour revisiter les archétypes des représentations du corps et les symboles qui leur sont associés. Ses mises en scène d’objets, ainsi que dessins et peintures, relèvent de l’écriture chorégraphique. Les corps ou fragments de corps se font les signes ou indices composant, tel un rébus, les récits invisibles de l’inconscient collectif. Une partie de ses travaux met en scène des femmes dans un univers domestique bourgeois des années 70. La ménagère est un exemple de ces mythes persistant sous forme de fantasme autant que de trauma. Le traitement sculptural et la dimension immersive des peintures renforcent l’effet de miroir de notre intériorité. Enfin, le style volontairement naïf ou joueur, mettant en scène une innocence grinçante, évoquent la naïveté de l’ouverture de la conscience. Theodora Domenech Voir plus d’articles